Assurance chômage : ces dépenses que l’on préfère oublier

Il y a 3 années 610

A peine publié, et déjà périmé ! Nouveau confinement oblige, le rapport de la Cour des Comptes sur le (très mauvais) état de notre assurance chômage devra être actualisé. Car qui dit nouveau confinement, dit en effet retour au chômage partiel pour une partie des salariés des 16 départements concernés, et donc une nouvelle aggravation de ce qui apparaît déjà comme « un déficit historique » de l’Unédic, pour reprendre la formule des sages de la rue Cambon.

Chômage : les 5 arrière-pensées d’une réforme contestée

Après les 17,4 milliards d’euros de pertes enregistrés par l’assurance chômage en 2020 – du jamais-vu –, les 10 milliards de déficits anticipés pour 2021 vont donc s’alourdir encore. Ils viendront aggraver l’endettement cumulé qui s’élevait déjà à 54 milliards fin 2020, en raison de l’accumulation des déficits successifs, enregistrés année après année depuis la crise de 2008, puis des dépenses extraordinaires liées à la crise sanitaire.

Une baisse du chômage ne suffit plus

Ce constat posé, on aurait tort d’en conclure que le rapport présenté jeudi 18 mars par la Cour des Comptes ne serait pas digne d’intérêt. Bien au contraire. Dans son analyse, l’institution revient sur plusieurs décennies de gestion de l’Unédic et souligne quelques-unes des causes de la dégradation progressive des finances de l’assurance chômage.

Le financement de l’Unédic fonctionne traditionnellement de manière cyclique, rappelle la Cour :

« Dans les périodes de crise, les dépenses du régime, qui jouent un

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