Les mauvais esprits seraient presque tentés d’en faire une blague, qui ressemblerait à peu près à cela : quel est le comble pour un Chief happiness officer (CHO), ces responsables du bonheur en entreprise ? Ne plus pouvoir distribuer de chouquettes. C’est l’un des changements majeurs survenus dans le quotidien de ces « responsables du bonheur » en entreprise, forcés de se réinventer avec le passage au télétravail.
Jusqu’au premier confinement, soirées, afterworks et séance de team buildings occupaient à plein temps Julien Edelman, happiness manager depuis trois ans pour une banque B2B qui compte 300 salariés et dans laquelle il se doit « d’assurer la cohésion, la culture d’entreprise et de travailler à la marque employeur pour attirer de nouveaux talents ». Autre ligne-clef de sa fiche de poste : assurer l’intégration, avec une série d’animations sur plusieurs jours, des quelque 30 salariés qui arrivent chaque mois dans l’entreprise (en langage ing, on dit « onboarding »).
Télétravail recommandé oblige « il a fallu s’adapter du jour au lendemain », explique le CHO. Le premier aura été de transposer les moments de convivialité à distance : « Nous avons mis en place un planning avec une animation par jour : sport ou cafés en ligne, petits jeux, ateliers de fabrication de cocktails ou de couronnes de fleurs », détaille-t-il. Le vendredi, c’est méditation.
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