Atone, la Bourse de Paris quasi stable en clôture

Il y a 3 années 167

La Bourse de Paris a terminé quasi stable (+0,03%) jeudi, rassurée par la réserve fédérale américaine tandis que les investisseurs attendent l'année prochaine pour se positionner de nouveau.

L'indice CAC 40 a grappillé 1,78 point à 5.549,46 points. La veille, il avait progressé de 0,31%.

Malgré quatre clôtures dans le vert, la progression hebdomadaire n'est que de 0,76%.

"C'est une nouvelle séance à plat. La plupart des nouvelles sont tombées et sont intégrées dans les cours", relève Lara Nguyen, gérante privée chez Fastea Capital.

Comme la Banque centrale européenne la semaine précédente, la réserve fédérale américaine n'a pas surpris les investisseurs mercredi. Elle a réaffirmé son soutien sans faille à une économie américaine donnant des signes de faiblesse, comme l'ont confirmé les indicateurs publiés jeudi.

Les inscriptions au chômage aux Etats-Unis ont grimpé une fois encore sur une semaine tandis que la croissance de l'activité manufacturière dans la région de Philadelphie a nettement ralenti.

Les marchés regardent plus loin, avec les campagnes de vaccination contre le Covid-19 qui continuent aux Etats-Unis et au Royaume-Uni et qui sont annoncées pour la fin d'année en Europe.

Les investisseurs suivent toujours le feuilleton pour arriver à un compromis sur un plan de relance au Congrès américain.

"On arrive bientôt à la trêve des confiseurs entre Noël et le jour de l'An, il reste donc peu de séances", note également Mme Nguyen.

Les investisseurs restent donc dans une position "d'attentisme", d'autant plus qu'il y a eu une violente remontée en novembre, à la suite des publications sur les vaccins.

La cour d'appel de Paris a rejeté jeudi un recours des deux premiers actionnaires du groupe Lagardère (+0,79% à 20,52 euros), le géant des médias Vivendi (+0,43% à 25,99 euros) et le fonds Amber Capital, qui réclamaient une assemblée générale extraordinaire en vue de remettre en cause le renouvellement du mandat de gérant d'Arnaud Lagardère.

Le groupe de luxe Kering a terminé en hausse de 2,84% à 572,10 euros, au lendemain de la révélation du fait qu'il est visé depuis 2019 par une enquête pour "blanchiment de fraude fiscale".

EDF a progressé de 1,97% à 12,67 euros après avoir revu à la hausse ses prévisions de bénéfices, en raison d'une estimation relevée de la production d'origine nucléaire.

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