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UN AN DE COVID VU PAR LES PETITS PATRONS (5/6) - En 2019, ce jeune entrepreneur a créé son entreprise dans l'aviation, frappée de plein fouet par la crise. Malgré les doutes, il veut tenir bon.
«Ça a fait disparaître notre cœur de marché : la clientèle d'affaires», résume Clément Pellistrandi. Illustration Le FigaroLe 17 mars 2020, la France se confinait et leur entreprise se retrouvait dans une situation inédite. Comment ont-ils vécu cette année faite de fermetures, d'espoirs de réouverture, de réorganisations ? Le Figaro a pris des nouvelles de petits patrons dans la tourmente.
«Il faut qu'on prenne notre mal en patience», soupire Clément Pellistrandi. Depuis un an, il attend que la fin de la crise sanitaire sonne la reprise de son activité. Jusque-là, tout souriait à ce jeune entrepreneur passionné d'aviation. Baccalauréat en poche, il rêve de monter sa propre affaire. En 2014, il intègre une école de commerce à Toulouse et travaille pendant deux ans en alternance chez Aéroports de Paris (ADP) au Bourget, en marketing. Dès la fin de ses études, il décide de se lancer et crée, en juin 2019, Jet Airline, une start-up qui ambitionne de créer des lignes régionales pour relier des territoires mal desservis par le train. À seulement 26 ans, ce travailleur acharné met tout en œuvre, y compris ses
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