Il y a 3 années
484 Cette ouverture n'était pas permise lors des deux premiers confinements, en mars et en octobre 2020.
Ceux qui avaient besoin d'aller se faire couper les cheveux dans les semaines à venir peuvent se rassurer. Invité sur RTL vendredi matin, Gabriel Attal a annoncé que «les coiffeurs pourront rester ouverts». Une différence avec les deux derniers confinements, en mars et en octobre 2020. «Il y a un protocole sanitaire particulier qui est (déjà) mis en place. On cherchera toujours les manières de l'améliorer», a indiqué le porte-parole du gouvernement.
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«Une surprise»
La veille, pourtant, le premier ministre Jean Castex n'avait pas cité les salons de coiffure parmi les commerces autorisés à ouvrir dans les seize départements concernés par le reconfinement. Dans les salons de coiffure Provalliance, les salariés avaient même commencé à appeler leurs clients pour annuler leurs rendez-vous dès la fin de l'allocution télévisée du premier ministre. Pour le fondateur du groupe, Franck Provost, l'annonce de Gabriel Attal a donc été «la surprise de 7h45, rit-il. Peut-être que c'est grâce à Pascal Praud, qui a beaucoup parlé des coiffeurs dans son émission d'hier soir... Désormais, on fait partie des commerces essentiels. On est bons pour le moral des Français.»
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Après le soulagement pointe une interrogation : dans quelle mesure le protocole sanitaire dans les salons va-t-il être renforcé ? «Si l'on fait baisser la jauge d'accueil, cela va devenir problématique en termes de rentabilité», prévient le patron. Quant aux mesures sanitaires mises en œuvre dans les salons - nettoyage, port du masque... - difficile de faire plus que ce qui est réalisé actuellement, juge Franck Provost, qui porte également la casquette de président du Conseil national des entreprises de coiffure. Si mesures supplémentaires il y a, elles devraient être annoncées par le gouvernement dans les heures à venir ou être détaillées par décret. L'expérimentation des QR codes dans les salons du groupe, qui devaient débuter la semaine prochaine, a en tout cas été «mise en stand-by» pour l'instant. Celle-ci devait permettre de tester la généralisation de ces codes-barres à scanner qui aident à tracer les cas contacts des clients.
Les commerces fermés seront indemnisés
Gabriel Attal a cependant refusé de s'étendre sur les autres commerces qui pourront rester ouverts. «Quand vous devez limiter les interactions dans les lieux clos, vous devez fermer un certain nombre de lieux. C'est difficile pour les personnes concernées, elles seront évidemment indemnisées», a-t-il promis. «Par souci d'équité, les restrictions de vente s'appliqueront aux mêmes produits qu'ils soient vendus dans un rayon de grande surface, un commerce spécialisé ou un petit commerce de centre-ville», a également prévenu Jean Castex dès jeudi soir lors de sa conférence de presse. Le premier ministre a cependant assuré que les librairies et les disquaires pourront rester ouverts, une autre différence avec les deux premiers confinements.
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Le porte-parole du gouvernement a voulu résumer ainsi les annonces de l'exécutif : «Il vaut mieux passer un peu de temps dehors qu'en intérieur avec d'autres personnes», a expliqué Gabriel Attal. Contrairement aux deux premiers confinements, les Français sont autorisés à sortir dans un rayon de dix kilomètres et pour une durée illimitée. Le porte-parole a également invité les Français à «encore davantage réduire les interactions sociales».
