Coronavirus : 100.000 ruptures de contrats liées à des PSE envisagés depuis mars 2020

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Le PSE de Bridgestone, à Béthune, a été l'un des plus médiatisés. (archives)

Le PSE de Bridgestone, à Béthune, a été l'un des plus médiatisés. (archives) — DENIS CHARLET / AFP

Le nombre de ruptures de contrats de travail envisagées, liées à une procédure de plan de sauvegarde de l’emploi (PSE), a franchi le cap des 100.000 depuis mars et le début de la crise du Covid-19, selon des données publiées ce jeudi par le ministère du Travail.

En cumul entre le 1er mars 2020 et le 21 février, 103.392 ruptures de contrats de travail ont été envisagées dans le cadre de PSE. C’est « près de trois fois plus que sur la même période l’année précédente », où ce chiffre était de 36.247, précise la direction des statistiques (Dares), qui souligne que 884 PSE ont été initiés depuis mars (contre 498 du 1er mars 2019 au 21 février 2020).

Un tiers des cas dans l’industrie manufacturière

Ces ruptures envisagées concernent dans près de la moitié des cas des entreprises de 1.000 salariés ou plus, et dans près de trois cas sur dix des entreprises de moins de 250 salariés. Le secteur de l’industrie manufacturière concentre 32 % des ruptures, suivi par celui du commerce et de la réparation automobile (19 %), puis par celui du transport et de l’entreposage (15 %).

Depuis début mars 2020, près de 6.900 procédures de licenciement collectif pour motif économique (hors PSE) ont été notifiées, ajoute la Dares. Ces procédures concernent dans plus de neuf cas sur dix des licenciements de moins de 10 salariés. Les secteurs les plus représentés sont le commerce et la réparation d’automobile (19 %), l’industrie manufacturière (17 %), la construction (15 %) et l’hébergement-restauration (13 %).

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