Covid-19 : les hôpitaux privés pourraient prendre en charge plus de 2000 patients en réanimation, selon leur fédération

Il y a 3 années 311

Le président de la Fédération de l'hospitalisation privée, Lamine Gharbi, affirme que les cliniques privées pourraient prendre en charge «jusqu'à 20, 30% des patients hospitalisés en réanimation».

Par Le Figaro avec AFP

Publié il y a 1 heure, Mis à jour il y a 13 minutes

Les cliniques privées peuvent appuyer l'hôpital public (comme ici, l'hôpital nord de Marseille) en prenant des patients Covid en réanimation.

Les cliniques privées peuvent appuyer l'hôpital public (comme ici, l'hôpital nord de Marseille) en prenant des patients Covid en réanimation. NICOLAS TUCAT / AFP

«Le privé est là et le privé peut aider», assure dimanche la Fédération de l'hospitalisation privée (FHP) précisant que «s'il devait y avoir une nouvelle accélération de l'épidémie de Covid-19», le secteur «pourrait upgrader ses services de réanimation afin de disposer d'un plus grand nombre de lits». «On est aujourd'hui entre 1500 et 2000 lits de réanimation dédiés aux patients Covid et on peut monter à 4000», a détaillé auprès de l'AFP Lamine Gharbi, président de la FHP.

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En Île-de-France, par exemple, placée sous «surveillance renforcée» et où 791 personnes étaient en soins critiques vendredi selon les chiffres de l'Agence régionale de santé (ARS), le privé pourrait prendre en charge «jusqu'à 20, 30% des patients hospitalisés en réanimation», précise le président de la FHP. Lors de la première vague, ce pourcentage était monté à 27%. «Pour faire de la place dans les réanimations et mobiliser du personnel», les cliniques déprogramment. «Ça va de 20% à 50%», a-t-il précisé.

«On peut aider»

Et si les cliniques privées peuvent appuyer l'hôpital public en prenant des patients Covid en réanimation, elles peuvent également le faire en médecine, en soins de suite et prendre des malades de chirurgie non Covid pour délester l'hôpital et éviter les retards de soin, selon la FHP. «On peut aider, mais il faut aussi qu'il y ait une bonne volonté de tout le monde sur le terrain. Il faut vraiment que, sous l'égide des agences régionales de santé, il y ait une coopération entre le public et le privé, une régulation», insiste le président de la FHP.

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