Des sanctions pour les Français qui iraient skier à l'étranger ? "Une proposition juste"

Il y a 3 années 435
Ski 1:16 Emmanuel Macron veut éviter que les Français aillent skier à l'étranger à Noël alors que les stations françaises sont fermées. © RAYMOND ROIG / AFP Le président de l'Association nationale des maires des stations de montagne, Jean-Luc Boch, estime que l'application de "mesures restrictives et dissuasives" à l'encontre des Français qui iraient skier à l'étranger pour Noël est une bonne chose.

INTERVIEW

"Une proposition juste et justifiée." Jean-Luc Boch, le maire de La Plagne, célèbre station de ski française, semble satisfait de l'idée avancée mardi par Emmanuel Macron. En conférence de presse, le chef de l'État a indiqué que des "mesures restrictives et dissuasives" seraient prises pour empêcher les Français de skier à l'étranger à Noël. Selon les informations d'Europe 1, ces mesures pourraient d'ailleurs se matérialiser par une quarantaine obligatoire pour toute personne qui reviendrait de ces zones. 

Une situation "anormale"

"On a vu depuis quelque temps des campagnes de communication destinées à la France, notamment de nos amis suisses, qui expliquaient qu'ils étaient prêts à louer des bus pour venir chercher des clients à Châtel, en Haute-Savoie, les emmener skier la journée sur leur domaine et les ramener le soir." Une situation "anormale" pour Jean-Luc Boch, qui est également président de l'Association nationale des maires des stations de montagne.

"On ne peut pas faire n'importe quoi"

Au-delà d'un problème de concurrence qui pourrait être jugé déloyal, l'édile rappelle au micro d'Europe 1 que la fermeture des remontées mécaniques décrétée par le gouvernement est avant tout une mesure sanitaire. "On va mettre en place un protocole [sanitaire] dans les stations de ski françaises qui va permettre de protéger une grande partie des vacanciers et des saisonniers." Un travail qu'il ne veut pas voir gâcher par des skieurs "qui iraient attraper le coronavirus dans un autre pays et revenir le propager en France". 

Et de conclure : "à un moment, on ne peut pas faire n'importe quoi ! Notre président vient de le rappeler et on l'apprécie."

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