Il s'agit de la troisième journée de mobilisation nationale de la profession depuis le début de l'année.
Par Le Figaro
Publié il y a 2 heures, Mis à jour il y a 2 minutes
Face à des conditions de travail compliquées et le manque de reconnaissance, les sages-femmes organisent ce mercredi 24 février leur troisième journée de grève nationale depuis le début de l'année. La profession s'était déjà mobilisée le 26 janvier et le 10 février.
L'organisation nationale syndicale des sages-femmes (ONSSF) appelle les professionnels à se réunir cet après-midi devant les établissements hospitaliers et les ARS du pays. À 15 heures, les représentants syndicaux rencontreront le cabinet du ministre de la Santé à Paris.
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Reconnaissance médicale et revalorisation salariale
Outre la reconnaissance du caractère médical de leur profession par les instances, les sages-femmes réclament aussi une revalorisation salariale décente. À l'occasion du Ségur de la santé l'été dernier, l'exécutif avait accordé une revalorisation de la rémunération des sages-femmes à hauteur de 183 euros par mois, une prime similaire à celle accordée aux professions non médicales.
Les sages-femmes souhaitent également un renforcement des effectifs dans les maternités. Elles regrettent le manque de temps accordé aux patientes et aux nouveau-nés. L'ONSFF s'inquiète d'une baisse des inscriptions dans les écoles de sages-femmes ces dernières années.
Les organisations syndicales ont d'ores et déjà appelé à manifester de nouveau le 8 mars prochain, à l'occasion de la Journée internationale des droits des femmes.