Économie Économie française

L’Hexagone a accueilli 1 215 projets d’investissements en 2020, en baisse sur 17 % sur un an, alors que les investissements directs à l’étranger ont chuté de 40 % dans le monde.

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Emmanuel Macron, Bruno Le Maire et Franck Riester, à l’Elysée, le 25 janvier 2021. Emmanuel Macron, Bruno Le Maire et Franck Riester, à l’Elysée, le 25 janvier 2021.

Après la « remontada » opérée ces dernières années, le Covid-19 allait-il avoir raison de l’appétence des investisseurs américains, allemands ou britanniques pour la France ? Positionnée sur la troisième marche du podium en Europe pour les investissements étrangers en 2017, la France s’était hissée à la 2e place en 2018 et à la première en 2019. « Nous étions très soucieux de voir comment cette dynamique allait se comporter dans la crise », confie Christophe Lecourtier, directeur général de Business France, l’organisme en change de l’attractivité internationale du pays. La réponse est plutôt rassurante.

L’agence gouvernementale a recensé, en 2020, 1 215 projets d’investissements dans l’Hexagone, un chiffre certes en baisse de 17 % par rapport à l’année précédente, mais meilleur que ce que le contexte mondial pouvait laisser redouter. Selon la Conférence des Nations unies sur le commerce et le développement (Cnuced), les investissements directs étrangers (IDE) ont en effet chuté de moitié (49 %) au cours du premier semestre 2020, et sur l’ensemble de l’année les flux mondiaux d’investissements ont chuté de 40 % environ. Autre motif de satisfaction, ces investissements directs ont permis de maintenir ou de créer 35 000 emplois en France, soit « notre deuxième meilleur bilan des dix dernières années », se félicite Franck Riester, ministre délégué auprès du ministre de l’Europe et des affaires étrangères, chargé du commerce extérieur et de l’attractivité.

Biotechnologies et énergies renouvelables

Pour un quart d’entre eux, ces 1 215 projets concernent l’implantation ou le développement de sites de production. Les activités de recherche et développement représentent 12 % du total des projets, ainsi que les services aux entreprises (13 %). La logistique, portée par l’essor du commerce en ligne, se porte bien aussi (6 % des projets).

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Sur le plan sectoriel, la santé et les biotechnologies sont en plein essor (+40 %), de même que les activités autour des énergies renouvelables. En baisse, en revanche, les projets liés aux déplacements − notamment à l’aéronautique −, et au tourisme mais aussi le secteur des logiciels et prestations informatiques. Seuls 8 % des projets sont uniquement financiers (fusions et acquisitions ou prises de participation) et 2 % concernent des investissements immobiliers.

L’Europe fournit toujours près de deux tiers des investissements dans l’Hexagone, avec une montée remarquée des Pays-Bas ou de l’Irlande

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