SNCF : une crise partie pour durer

Il y a 3 années 496

Économie

Bénéfices en berne, dette structurelle… La crise sanitaire, en aggravant ses handicaps, mine le groupe ferroviaire. La Cour des comptes sonne l’alarme…

Un TGV Ouigo a l'arret. L'activite des TGV a prix low cost a ete suspendue durant le premier confinement, et la frequentation moyenne des TGV n'etait que de 5 % en avril 2020 par rapport a la meme periode en 2019.

Un TGV Ouigo à l'arrêt. L'activité des TGV à prix low cost a été suspendue durant le premier confinement, et la fréquentation moyenne des TGV n'était que de 5 % en avril 2020 par rapport à la même période en 2019. © Ugo Padovani / Hans Lucas / Hans Lucas via AFP
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Les chiffres sont cruels. Pendant le premier confinement, l'an dernier, les trains ont subi de plein fouet la mise entre parenthèses de l'économie et de la vie sociale. Selon un rapport de la Cour des comptes, la SNCF n'a fait rouler que 3 700 trains par jour, toutes activités confondues, contre 15 000 habituellement, soit près de cinq fois moins ! La fréquentation a chuté dans les mêmes proportions : en avril, elle est de 5 % par rapport à 2019 pour les trains longue distance, 15 % pour les TER et 30 % pour les Transilien (qui circulent en Île-de-France). Deux tiers des gares sont fermées...

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